Le 22 mars 2016, la guerre débarquait à Bruxelles. En trois explosions – à 7H58, à l’aéroport et à 09h11 à la station de métro Maelbeek – 32 deux personnes étaient tuées et plus de 360 autres blessées. Un an plus tard, alors que certains mutilés sont encore soignés et que beaucoup de victimes, de leurs proches et d’intervenants des services de secours ne cessent de revivre en boucle la tragédie qui a bouleversé leur vie, l’heure est aux commémorations. Au bilan aussi.
Nous n’avons pas l’intention de nous livrer, ici, à la énième critique des « insuffisances » de tel ou tel service belge ou français dans les drames du 13 novembre et du 22 mars. Ce procès a déjà été fait et c’est un mauvais procès. L’un de nous l’a déjà amplement démontré dans un livre sorti en novembre dernier[1].
Que le système n’ait pas fonctionné, que ce soit en Belgique ou en France, c’est une évidence. De hauts responsables du renseignement français s’en sont d’ailleurs expliqués devant la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale. Mais cette « faillite » n’a pas été causée par l’incompétence ou le manque de dévouement des femmes et des hommes de l’antiterrorisme,
Publié sur www.esisc.org