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A quand un chat à l’Elysée ?


(Photo : Pouf 2017)

Le Macron-Bashing continuant jour après jour, c’est loin de tout esprit polémique, je me félicite de l'adoption du chien Nemo par Emmanuel Macron. Adoption réalisée à la SPA, en plus, ce qui est un beau geste quand on sait le nombre de malheureux recueillis chaque semaine par cette institution et les autres refuges !

Mais j’ose poser LA question : pourquoi n'y-a-t-il jamais de 1er Chat à l'Elysée, contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ? Nos amis Grand-Bretons vont même plus loin et donnent aux chats des ministères un titre et un statut officiel : celui de Chief-mouser ! Il existe sur cette noble (et utile) fonction une très belle page Wikipédia (en anglais) dont je recommande la lecture (https://en.wikipedia.org/wiki/Chief_Mouser_to_the_Cabinet_Office ). Un traitement est prévu pour son entretien et des statistiques portant sur le nombre de souris « neutralisées » sont même publiées…

Cette tradition britannique remonte à Henry VIII et à son chancelier, le Cardinal Thomas Wolsey. Dans le passé, la France eut également ses chats « officiels » : Brillant, l’Angora blanc de Louis XV assistait au Conseil des ministres ; les 14 chats de Richelieu dormaient avec lui, étaient servis par deux domestiques et ont hérité à sa mort ; Prudence, une jolie Persane bleue fut la compagne de Georges Clémenceau (« Le Tigre » !) ; le Général de Gaulle avait pour compagnon à quatre pattes un Chartreux, Ringo de Balmalon qu’il nommait plus familièrement « Gris-Gris »….

Mais aujourd’hui, point de chat à l’Elysée ! Cette discrimination est intolérable et, entre deux siestes, choque profondément Cassiopée Moniquet et Hermione Monet, les deux Maine-Coon qui nous font l’honneur de nous héberger, mon épouse et moi. La révolte féline gronde....

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